Comment tuer son Boss ?
Euh là c'est le moment où je dois faire croire que je n'aime pas ce que fait Jennifer Aniston...
Pour trois amis, leurs existences pourraient être tout ce qu'il y a de plus normal s'ils n'étaient pas dirigés par des patrons complètement tordus. Ainsi, Nick subit les foudres d'un patron irrascible et détestable qui ne laisse aucune chance à ses employés tandis que Kurt doit faire face au looser Bobby, le fils de son ancien patron, qui a repris l'entreprise et ne jure que par des soirées arrosées en charmante compagnie, y compris sur son lieu de travail ! Quant à Dale qui va bientôt convoler, il est l'assistant d'une dentiste sexy qui tente tout pour parvenir à coucher avec lui afin d'assouvir ses pulsions. Pour chacun la démission n'est pas possible, ils envisagent donc après en avoir parlé autour de quelques verres de tout simplement tuer leurs boss respectifs. Avec l'aide d'un ancien détenu, ils échaffaudent leur plan, mais on ne s'improvise pas tueur donc les imprévus et maladresses sont au rendez-vous...
Un sujet sympathique et tout à fait adéquat pour une comédie, car il faut bien le dire s'imaginer se débarasser de son patron doit passer dans la tête de bon nombre de personnes ! Et ça démarre d'ailleurs très bien avec la présentation des personnages et des fameux boss. Le casting était alléchant mais je ne les imaginais pas dans des rôles autant à contre-emploi. Kevin Spacey et Colin Farrell (un peu sous-exploité) s'amusent comme des gamins, avec une mention spéciale à Jennifer Aniston dans ce rôle innatendu de nympho aguicheuse au langage vulgaire et crû. Ils contribuent tous à ce qu'on passe un bon moment, c'est dommage que le scénario ne soit pas aller au bout de sa folie car pendant la seconde moitié du film, l'humour fonctionne de façon trop inégale pour que cette comédie sorte du lot. Certains gags ou dialogues font quand même mouche mais j'aurais aimé un peu plus d'interaction avec les boss en question. En réumé, l'atout principal du film reste donc ses acteurs qui s'en sortent très bien et son sujet de départ, mais le défaut reste le rythme qui s'essouffle un peu sur la longueur.