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Ciné-Fri 2

Lorsque de Petits Mouchoirs font un Grand Film

26 Octobre 2010 , Rédigé par fri91 Publié dans #Excellents - Cultes

EuropaCorp Distribution

Non mais les filles faut pas avoir peur, les piranhas c'était de la fiction

Après une soirée arrosée, Ludovic est victime d'un dramatique accident et se retrouve cloué sur un lit d'hôpital dans un état sérieux. Tous ses amis se retrouvent à son chevet et après réflexion décident de partir quand même 15 jours en vacances comme chaque année pour se changer les idées dans la résidence secondaire de Max. Peu de temps avant, Vincent dont le couple bat de l'aile avoue à ce dernier qui est également le parrain de son fils, qu'il ressent de l'attirance pour lui ! De leurs côtés, Marie enchaînent les conquêtes, Antoine ne se remet pas de sa rupture avec Juliette, et Eric bien qu'il soit heureux en amour, ne peut s'empêcher de draguer tout ce qui passe. A force d'hypocrisie, de secrets gardés trop longtemps, de non-dits et de caractères forts, les circonstances particulières de ces vacances font que leur amitié si soudée est à la limite de voler en éclat alors que rien ne le laissait présager...

Guillaume Canet avait déjà fait ses preuves dans le thriller, mais il prouve avec cette comédie dramatique qu'il a déjà tout d'un grand dans un registre totalement différent. Ici, on retrouve une bande de potes à laquelle beaucoup d'entre nous peuvent s'identifier par les situations ou les caractères de chaque personnage. Il nous offre une vision de l'amitié sous toutes ses coutures qui ne pouvait être plus réaliste. Là ou je m'attendais à un film mou, trop long, versant trop dans le mélo, c'est tout l'inverse qui s'est produit, et je ne me souviens pas avoir autant rigolé devant un film français depuis très longtemps. De plus, le rythme est soutenu et malgré le nombre conséquent de rôles, il a réussi à tous les rendre importants avec des histoires intéressantes bien liées entre elles. La grosse surprise du casting reste pour moi François Cluzet et Benoît Magimel vraiment très drôles, qui héritent de scènes aux dialogues et quiproquos savoureux. Car il faut mentionner que Canet qui a également écrit les dialogues de son film s'en tire avec les honneurs. De nombreuses scènes sont déjà cultes pour ma part à l'image de Marion Cotillard lors de la sortie en bouée, de la recherche des fouines ou encore Gilles Lellouche et les fameux grains de riz, sans compter dans un autre registre un clash entre 2 protagonistes assez intense (pour ne pas spolier). Et c'est aussi ça la force du film, car si l'humour tient une place énorme, l'émotion n'est pas en reste et à chaque fois on ne s'attend pas ou plus à ces scènes plus intimistes et très fortes. Pour conclure, je dirais que c'est la bonne surprise du cinéma français de l'année, avec un casting dynamique dont l'alchimie opère parfaitement à l'écran. Une comédie fraiche et moderne comme j'aimerais en voir plus souvent.



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L
Effectivement, la scène entre Cluzet et Magimel m'a fait "passer du rire aux larmes" ;)<br /> Mais beaucoup de séquences m'ont touché, fait rire ou pleurer.<br /> Malgré le nombre de personnages, on s'intéresse à chacun d'entre eux, aucun n'est laissé de côté.<br /> Je trouve que Gilles Lellouche et Benoît Magimel interprètent leurs rôles respectifs avec brio. On ne peut s'empêcher de pleurer, on sort bouleversé(e), changé(e), mais heureux(se) :D<br /> Un magnifique film !
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S
J'ai eu exactement le même ressenti que toi pour la scène avec Cluzet que tu évoques. Eclat de rire (réaction normale au ciné je pense), et 2 secondes après outré par cette phrase (réaction plus plausible dans la vie), et juste après l'explication de Magimel à son fils est très touchante. Comme tu le dis, cette scène est l'exemple même du passage du rire au larmes. C'est celle qui illustre le mieux le film.
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F
Faut dire que lorsqu'elle s'énerve Marion Cotillard elle fait pas semblant, et les mecs qui en rajoutent une couche... "quand je monte, je vais tous vous défoncer" :D A quelques jours près ça aurait pu être le fou rire de ton article "s'il ne fallait en retenir qu'un" ! <br /> Et bizarrement j'ai énormément rigolé (comme toute la salle d'ailleurs) lorsque Cluzet balance le fameux "demande à ton père" même si la scène d'après n'est plus du tout aussi drôle! Mais c'est ce que j'ai aimé dans ce film ou l'expression passer du rire aux larmes prend tout son sens ;)
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S
Je vois que ce sont les mêmes scènes qui nous ont marqués. Je me suis piquer un des ces fous rire avec la scène de la bouée, et c'est rare au cinéma !
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